Investir dans l’immobilier face aux contraintes réglementaires

Les dispositions réglementaires comme les lois sur l’aménagement du territoire et la protection contre le bruit ont un impact négatif sur l’activité de construction et de mise en chantier. Le classement en zone à bâtir est devenu plus difficile et les acteurs de l’immobilier se tournent davantage vers la densification des zones existantes. Cependant, cela entraîne des coûts élevés et des oppositions fréquentes en raison du manque de terrains disponibles. La hausse récente des coûts de construction, liée à l’inflation et à l’augmentation des taux d’intérêt, aggrave encore la situation, entraînant une baisse constante des mises en chantier.

Bien que les demandes de permis de construire devraient se stabiliser à un niveau bas, la récente stabilisation des coûts de construction et de financement améliore la visibilité sur les projets immobiliers. Cependant, la faiblesse des mises en chantier par rapport à la croissance démographique positive nécessite une simplification des processus d’autorisation par les décideurs politiques. Cela prend du temps, et la construction de nouveaux logements devrait rester inférieure à la moyenne.

Dans cet environnement de rareté, les placements à long terme dans l’immobilier restent attrayants en tant que source de diversification face à la volatilité des marchés financiers. Il est important de rappeler que les portefeuilles d’investissement diversifiés ont connu une performance médiocre en 2022 et devenir propriétaire de sa résidence reste un objectif prioritaire pour de nombreux ménages.