Les statisticiens fédéraux ont compté un peu plus de 70’000 logements vacants en 2021, soit « un recul de 9,5% en rythme annuel », selon la Tribune de Genève. L’Office fédéral de la statistique explique que c’est une orientation qui n’avait pas été constatée depuis plus d’une dizaine d’années.

Des tendances ont pu apparaître sur ces statistiques relatives au taux de logements vacants. Ainsi, les résidents suisses ont nettement montré une préférence pour les maisons individuelles par rapport aux appartements.

Les différentes régions ont également des statistiques qui diffèrent. La TDG explique que certains cantons ont pu descendre sous le seuil des 1%, comme c’est le cas pour Zoug, Genève, Zurich, Grisons, Obwald, Bâle-Campagne ou encore Schwytz ; lorsque d’autres ont connu des augmentations, comme la région du Tessin. Globalement ce sont les régions de l’est de la Suisse et du nord-ouest qui ont vu leur taux de logements vacants reculer le plus fortement. Soleure et Appenzell Rhodes-Intérieures rejoignent quant à elles le Tessin, sur le podium des zones comprenant le plus grand nombre de logements non habités.

Enfin, la Tribune de Genève indique que la majorité des logements vacants représentent des biens à louer (à 85%), bien que les logements en vente aient marqué un taux de recul plus important que les biens en location.

Finalement, la covid-19 a également impacté le marché de l’immobilier suisse en créant une demande relative au confort de son habitat. Ainsi, un plus grand intérêt a été suscité pour les appartements de plus de trois pièces, contrairement aux studios et biens immobiliers composés de petits espaces.

Découvrez en plus sur l’actualité immobilière et le recul du taux de logement vacant en Suisse dans l’article de la TDG : « Le taux de logements vacants a reculé ; une première en 12 ans ».

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Source : La Tribune de Genève, Marché suisse de l’immobilier – Le taux de logements vacants a reculé ; une première en 12 ans, ATS, mis à jour le 13.09.2021.